Vous avez dû le remarquer, nous nous refusons à jouer les oiseaux de mauvais augure et nous freinons des 4 fers, sabots ou pattes… quand il s’agit de maugréer contre tout ce qui va mal sur la planète sauf, s’il y a de quoi sortir les mains des poches et agir !
Dans le cas présent sortons les mains ET les smartphones.
Une fois n’est pas de coutume il s’agit de transformer un mal en un bien et de rendre utile les animaux morts, … si, si c’est possible !
Même si la vue du panneau « danger traversée d’animaux sauvages » rempli certains bipèdes de l’espoir de croiser le chemin d’un chevreuil matinal il n’en reste pas moins un panneau « rouge » synonyme de danger pour nous, pour notre parechoc et pour les divers habitants des forêts !
Les routes représentent un obstacle de taille quand il s’agit, histoire de diversifier un peu ses gènes, d’aller conter fleurette à la laie qui habite un autre quartier, de rejoindre une mare dans laquelle nos ancêtres batraciens pondaient bien avant la création d’une « ville nouvelle » ou, quand la bise fut venue, de partir en quête d’un lieu plus propice à y dénicher de quoi se rassasier.
On peut accuser, et pas toujours à tort, les chevreuils de picoler ou rouler à la vitesse d’un hérisson en boule ou cogiter à des solutions, l’application « Faune qui peut » permet de signaler les victimes en précisant l’espèce et le lieu pour y imaginer des aménagements adéquats (crapauducs sous la route et autres passages secrets).
Merci à Maxime Minnebo pour cette info qui nous vient du Nord Pas de Calais (et qui prend de l’ampleur et de l’intérêt ici) et à Vincent Dieleman pour ses photos de visiteurs matinaux ou plus nocturnes dans le sud de la France.
Parisiens c’est à vous…